2018
En collaboration avec Marion Crane Studio, Atelier Paysage, LRArchitectes
Aménagement touristique des anciens bassins de décantation de Frasnes-lez-Anvaing
Dans ce lieu organique, nous avons choisi de travailler sur un plan circulaire, une géométrie simple, une forme pure. Le cercle est à la fois rayonnant et à la fois introverti. Il permet de créer un cocon et de s’ouvrir sur le paysage. Cette forme évoque tout autant le nid d’oiseau, la goutte d’eau que le silo industriel, l’éolienne et le moulin à vent. Cette forme, rationnelle, n’offre qu’une seule façade. Nous proposons de définir un socle en béton, minéral, solide, horizontal. Ce sol permet de sortir de terre en laissant intact le relief existant. Le socle offre une base stable et accueillante, comme un plancher. Le béton peut être utilisé pour les dalles au sol de certaines portions de cheminements et de terrasses. Sur ce socle, des noyaux, des cellules organiques, comme des bassins, se dessinent par des murs en pisé de terre. Cette technique offre, à la fois, une grande qualité symbolique et esthétique. Ces murs marquent les strates, des couches de terres et nous renvoient à l’identité du site, au savoir faire, aux maisons de torchis, au travail des ressources naturelles, de l’eau et de la terre. Enfin, l’enveloppe extérieure, plus fine, constituée de bois verticaux ajourés, forme, avec une certaine finesse, une peau, une tension, un rythme, à l’instar des graminées aquatiques qui vibrent avec le vent et la lumière du parc.
En dialogue avec le bâtiment d’accueil mais dans de proportions différentes, une tour observatoire monte quelques mètres et nous positionne dans le vent, elle s’impose comme un totem intégré.
En collaboration avec Marion Crane Studio, Atelier Paysage, LRArchitectes
Aménagement touristique des anciens bassins de décantation de Frasnes-lez-Anvaing
Dans ce lieu organique, nous avons choisi de travailler sur un plan circulaire, une géométrie simple, une forme pure. Le cercle est à la fois rayonnant et à la fois introverti. Il permet de créer un cocon et de s’ouvrir sur le paysage. Cette forme évoque tout autant le nid d’oiseau, la goutte d’eau que le silo industriel, l’éolienne et le moulin à vent. Cette forme, rationnelle, n’offre qu’une seule façade. Nous proposons de définir un socle en béton, minéral, solide, horizontal. Ce sol permet de sortir de terre en laissant intact le relief existant. Le socle offre une base stable et accueillante, comme un plancher. Le béton peut être utilisé pour les dalles au sol de certaines portions de cheminements et de terrasses. Sur ce socle, des noyaux, des cellules organiques, comme des bassins, se dessinent par des murs en pisé de terre. Cette technique offre, à la fois, une grande qualité symbolique et esthétique. Ces murs marquent les strates, des couches de terres et nous renvoient à l’identité du site, au savoir faire, aux maisons de torchis, au travail des ressources naturelles, de l’eau et de la terre. Enfin, l’enveloppe extérieure, plus fine, constituée de bois verticaux ajourés, forme, avec une certaine finesse, une peau, une tension, un rythme, à l’instar des graminées aquatiques qui vibrent avec le vent et la lumière du parc.
En dialogue avec le bâtiment d’accueil mais dans de proportions différentes, une tour observatoire monte quelques mètres et nous positionne dans le vent, elle s’impose comme un totem intégré.